Histoire
L’histoire tourne autour de Yukihira Sôma, 16 ans, qui a grandi en aidant son père dans le restaurant familial. Son unique rêve à est d’un jour reprendre le restaurant et de dépasser les compétences culinaires de son père avec qui il compète sans arrêt. Son père décide un jour de fermer le restaurant et de quitter le pays. Il envoi X dans une institue culinaire de calibre internationale destinée à la crème de l’élite où seulement 10% des étudiants graduent. Les 90% restants sont éliminés grâce à une série d’épreuves parsemant leurs études, notamment un camp d’entraînement intensif. L’histoire comme telle est assez clichée. Une école sert de toile de fond et nous suivons un protagoniste faire des apprentissages à travers une série d’épreuve, se faire des alliés et des ennemis. Les ennemis et les apparaissent les uns après les autres et deviennent de plus en plus forts. Dans un shonen type, le héros gagnerait de plus en plus de pouvoirs spéciaux mais ici, Sôma est déjà excellent et ce sont ses alliés et ses ennemis et évoluent grâce à lui.
Visuel et musique
L’anime donne faim, ne regardez pas Food Wars sans quelque chose à manger ou votre expérience risque de tourner en torture. La façon de présenter les scènes et la musique pompent le spectateur même s’il sait ce qui s’en vient. Le visuel est décent et plutôt générique mais l’animation est très bien réalisée comparativement à d’autres productions sortie cette saison, donc je donne un 7/10 en montant à la production. En ce qui a trait à la musique, elle est très bien exécutée, bien que générique encore une fois, et c’est elle qui donne vie à l’anime. Ce qui a de spéciale avec la trame sonore, c’est qu’elle est utilisée pour donner du suspens, comme toute bonne trame sonore devrait faire, mais dans le cas de Shokugeki no Sôma il n’y a pas de suspens. On sait que le héros va gagner et même lorsqu’il ne gagne pas il ne ressort pas perdant du combat pour autant.
Les personnages
Plus important encore que le protagoniste, la nourriture. L’anime tourne autour de la nourriture. Celle-ci devient un être à part entière pouvant procurer des orgasmes et faire voyager les personnages dans des univers parallèles. Beaucoup d’emphase est mis sur les plats une fois terminés, donnant l’eau à la bouche à chaque épisode. Pourtant, peu d’attention est accordée à dessiner la nourriture durant sa préparation. Étant donné la quantité de détail donné pour décrire la préparation de la nourriture, il semble déplorable que le visuel ne suive pas.
Le héros principal est construit de manière à être la locomotive du récit. Il n’est jamais démotivé et a en lui une conviction inébranlable, même lorsqu’il se bat contre les meilleurs chefs. Ce que pensent les autres de lui ne le dérangent pas et l’institut culinaire ne représente pour lui qu’une marche de plus vers la victoire contre son père. Il est tellement talentueux en cuisine qu’il pourrait ouvrir un restaurant pour la haute classe à n’importe quel moment mais, étant donné qu’il n’a peu eu de formation comme ses camarades de classe, il doit utiliser ses compétences et son expérience pour pallier à ce manque de connaissances. Le personnage en tant que tel manque de saveur et le fait qu’il sache lui-même qu’il va gagner chaque combat peut sembler dérangeant, d’où le besoin pour lui d’être accompagné par un personnage secondaire au caractère opposé.
Ce personnage secondaire se présente dès les premiers épisodes sous le nom de Megumi. Megumi est une jeune femme sans confiance en elle mais avec énormément de potentiel. Sôma la pousse à prendre des risques tout au long de l’histoire et prend parti pour elle et tout au long de la 1ère saison, elle prend confiance en elle et arrive à utiliser son plein potentiel vers la fin de l’anime. Megumi est le genre de personnage qu’il est agréable de voir s’épanouir, au début avec l’aide de son entourage, puis par elle-même lorsqu’elle est assez forte. On se questionne cependant vers la fin de l’anime, alors qu’elle sert son plat au jury de la compétition culinaire : est-ce qu’elle a atteint son plein potentiel? Va-t-elle stagner comme le personnage principal?
Antagonistes clichés
Bien entendu, pour un protagoniste cliché il faut des antagonistes clichés. Notons entre autres l’Italien Takumi Aldini et la Tsundere Nakiri Erina. Commençons d’abord par Aldini. Pourquoi un prénom japonais alors qu’il est italien et a visiblement passé toute sa vie en Italie et que nul par dans l’anime nous ne voyons un de ses relatifs se présenter comme étant japonais? J’ai peut-être manqué quelque chose, mais je pense que ce n’est pas expliqué de l’anime. Ensuite, alors que son frère jumeau arrive à se détacher comme personnage et à suivre son propre parcours évolutif, Takumi n’a qu’une idée en tête : battre Sôma et lui prouver que lui, riche fils de cuisinier de haut calibre, est supérieur à un fils de cuisinier de restaurant familial inconnu. Il s’agit là du même objectif pour à peu près tous les élèves de l’institut culinaire. L’autre antagoniste, Nakiri Erina, est le summum même du cliché tsundere (okay peut-être pas mais elle est quand même intense). Elle ne peut s’avouer être secrètement en amour avec Sôma et adorer sa cuisine, de par son statut, mais aussi parce que c’est la seule personne qui ne se prosterne pas devant elle. Elle est surnommée par les chefs de partout dans le monde la «langue de Dieu» puisqu’elle est capable de détecter la qualité et le goût de chaque ingrédient dans une recette mieux que n’importe quel fin palais.
Hyper sexualisation
Shokugeki no Sôma devrait être inséré dans la définition de «food porn», puisque l’anime ressemble à une sorte de pornographie culinaire comique. Pas un seul épisode ne se passe sans nudité – censurée par l’auteur bien entendu. L’équipe de Shokugeki no Sôma est composée d’un auteur peu connu, d’un artiste œuvrant dans le hentai (manga pornographique) et d’un chef cuisinier. Donc, non seulement les filles portent la mini-jupe et les haut moulants des seins de taille G+, les garçons aussi ont droit à leur moment de vêtements moulants et de nudité. De plus, afin que le spectateur saisisse à quel point la nourriture préparée est bonne, les auteurs ont jugé pertinent de faire orgasmer les personnages lorsqu’ils mangent quelque chose de bon, notamment celle préparée par Sôma. En voici quelques exemples :
Recommandations
Pour ceux qui peuvent supporter le genre de scène montré plus haut. J’ai trouvé la première saison particulièrement drôle, même si la répétition des orgasmes culinaires devient redondante. Je tiens à préciser cependant que ce que j’ai trouvé drôle était l’utilisation des clichés et non pas les blagues en tant que telles. L’histoire, les personnages, les blagues et les clichés ont déjà été reproduits à maintes reprises et parfois de meilleure façon que dans Shokugeki no Sôma. Je ne sais pas à quel point l’anime peut être drôle sans quelques références, mais je vous propose de vous essayer si vous n’avez encore jamais vu de comédie en anime. L’histoire est légère avec juste une pincée suspens et elle est bien porté par les personnages hauts en couleur (bien que clichés). La comédie m’a donné envie de regarder la suite et je trouve intéressant qu’il y ait une description de la manière dont les plats sont préparés.
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